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INTRODUCTION

 

Notes:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1] Cf.Volume II, ANNEXE 7.

[2]Les mots «pigne» ( pour  «peigne»), «pignière» (sorte de trousse de toilette) et «pignier» (le fabriquant de peigne) sont employés dans les inventaires après décès comme dans les comptes royaux  dans le langage courant jusqu’au XVIIe siècle.

[3] ARIES & DUBY,  Histoire de la vie privée, de l’Europe féodale à la Renaissance,Tome II,1985, p 362.

[4]Catalogue d’exposition: Montségur, 13 ans de recherches archéologiques, 1980, p 157 à 159

[5]GAINEBERT (C), LAJOUX (J-D), Art profane et religion populaire au Moyen Age, 1985, p 148.

[6]LEBAS (J) et JACQUES (A.), La coiffure en France  au Moyen Age... , 1979, p 76.

[7]Des miroirs de poches ont été découverts dans le Londres médiéval (Cf. EGAN & PRITCHARD,1991, p 358 et suivantes).

[8]DUBY (G), « La femme, l’amour et le chevalier», L’Histoire n°1, 1978, p 6 à 13.

[9] JOLIVET (S),  Extravagantes coiffures du Moyen Age! , 1997, p 8 et 9.

[10] GARRIGOU-GRANDCHAMP (P), Demeures médiévales, coeur de la cité, 1992, p 79.

[11] EGAN (G) et PRITCHARD (F), Dress accessories, 1991, p. 291 à 296.

[12] Les peignes à étuis sont caractéristiques des populations itinérantes et sont fréquemment retrouvés à l’époque mérovingienne. Pour le Moyen Age classique et bas Moyen Age il ne reste pas de traces archéologiques d étuis  malgré qu’ils soient cités dans les inventaires.

[13]LE ROY LADURIE (E), Montaillou, village occitan de 1294  à 1324, 1982, p 203.

[14] VIGARELLO (G), Le propre et le sale..., 1985, p 50.

[15]MIKAÏLOFF (N), Les manières de propreté: du Moyen Age à nos jours, 1990, p 27.

[16] VIGARELLO , op.cit. p 95.

[17] MIKAÏLOFF, op.cit,  p 24.

[18] Atour: nom générique désignant les parures de tête.

[19]ARIES (P) et  DUBY (G), Histoire de la vie privée.... , 1985, p 361

[20] PINESA (D), Costumes, modes et manières d’être, REMPART, 1995.

[21] Le hennin s’applique aux coiffures biconiques et cylindriques portées au XVe siècle.

[22] JOLIVET (S), « Extravagantes coiffures du Moyen Age», L’histoire n°209, avril 1997, p 8 et 9.

[23] GERBOD (P), Histoire de la coiffure et des coiffeurs, 1995, p 82.

[24] ALEXANDRE-BIDON (D), «Les soins de beauté», 1985.

[25] PETIJEAN (M), Les peignes en os à l’époque mérovingienne. Evolution depuis l’Antiquité tardive, 1995, p139-197.

[26] GUILLAUME (J), Les nécropoles mérovingiennes de Dieue-la-Meuse, 1974-75.

[27] Par exemple, les peignes en os du site du Château-Thierry du XIe s.

[28] LESPINASSE (de R.), BONNARDOT (F.), Les métiers et les corporations d’après le Livre des Métiers d’Etienne Boileau, 1798.

 

Le peigne, une histoire à démêler...

 

       L'usage d'ustensiles de toilette, comme le peigne, est très probablement très ancien car les toutes premières traces archéologiques de leur utilisation remonte à l'Antiquité. Ainsi, de nombreux peignes égyptiens en bois découverts en contexte funéraire sont conservés dans les collections du musée du Louvre (Fig.1et Fig.2). La pratique de l'inhumation habillée, qui va se poursuivre jusqu'au VIIe siècle en France, a permis ma mise au jour d'objets de toilette aussi bien dans des nécropoles d'âge du Bronze que dans des cimetières mérovingiens. Qu'ils soient en bronze, en os ou en bois, les principales formes de peignes semblent s'être fixées très rapidement bien qu'il existe des particularités locales quand à la technique employée pour leur fabrication. [1]. Les progrès de l'hygiène, les changements de modes vestimentaires, la sédentarisation des peuples ainsi que leur christianisation progressive ont été des facteurs influant sur l'aspect et l'usage du peigne. Autrefois, offrande funéraire, il devient  objet de la vie quotidienne à part entière car il sert non seulement à démêler les cheveux, grâce à la rangée de dents la plus écartée,  mais aussi à les nettoyer des parasites et des salissures et à les lisser  avec la rangée de dents la plus serrée.

Le peigne, objet fortement identitaire permet de mieux cerner les hommes médiévaux. C’est pourquoi, à l’heure, où l’intérêt pour les aspects matériels de la civilisation médiévale augmente, au travers de multiples expositions, il est nécessaire de faire un état des lieux des divers formes de peignes connus afin de mieux définir la place des soins corporels à cette époque.

Les soins corporels

      Le mobilier archéologique  ne peut à lui seul refléter l'ensemble des coutumes de l'homme médiéval. C'est en le confrontant  aux sources écrites et iconographiques disponibles pour notre période, que nous pourrons reconstituer cette " vision médiévale" au travers  par exemple des inventaires de biens privés [2] des traités médicinaux et les représentations iconographiques.

·            Le rapport à l’eau

L’homme médiéval n’est pas sale mais conçoit la propreté d’une toute autre manière qu’au XXe siècle. La peur de l'eau, liquide susceptible de pénétrer dans le corps et de le contaminer,  restreint son usage à quelques ablutions de bienséance des mains avant et après le repas [3].  Les épidémies de peste ont contribué à répandre cette méfiance et à fermer les étuves et les bains publics au XVe siècle. Au XVIe siècle, la toilette sèche, effectuée par frottements avec un linge propre et parfumé, est préférée aux bains, et ce  jusqu’au XVIIIe siècle. Nous verrons dans quelle mesure l'évolution des mesures d'hygiène et l'information de la population, contribue à faire évoluer la forme des peignes et leur nombre.

·         Les objets de toilette connus

      L’image de l’hygiène médiévale est souvent déformée par la conservation d’objets luxueux comme ces «pignières» ou trousses de toilette citées dans les inventaires. Elles comprenaient le plus souvent un peigne, un miroir, un ciseau et différentes pinces en matériaux luxueux d'ivoire et d'argent. Les ustensiles de toilette découverts en fouilles sont fabriqués dans des matériaux certes moins nobles en os , en corne, en bois (cure-oreille, cure-ongles, pinces à épiler[4]...). Ces objets  en partie bien conservés  indiquent néanmoins qu'une connaissance des rites de propreté s’est élargie à toutes les catégories de la population ou tout du moins à celles qui résident en ville, grâce aux fouilles urbaines. Les gestes de propreté ( essentiellement, c’est celle qui se voit) sont connus également au travers de sources iconographiques qu’il convient de présenter.

·         La toilette, acte de coquetterie ?

Les sources iconographies montrant des scènes de vie quotidienne sont rares car ce  n’est qu’au travers d’illustrations moralisatrices que l’on peut saisir cet instant d’intimité qu’est la toilette. En effet, l’Eglise (stalles d’églises[5]) a longtemps considéré le fait de transformer la nature par divers artifices (maquillage, épilation, frisure, teinture...[6]) comme un grave péché, celui de la vanité (Planche II, Fig.3, Planche III, Fig.1)). Le peigne et le miroir[7]  sont d’ailleurs les attributs de la prostituée et  de la sirène (PLANCHE II, fig.1 et 2 )  dans l’iconographie médiévale. Les cheveux ont un pouvoir symbolique ( les cheveux de Samson sont le siège de sa force) et  érotique qui oblige les femmes à les cacher dès qu’elles sont mariées sous un voile ou maintenu  par un ruban (Selon Olivier de la Marche, le Parement des dames, fin XVe siècle[8]). Cet interdit est détourné à partir du  XVe siècle par la multiplication et l’extravagance des atours[9].

    Les femmes se coiffent ou se font coiffées dans l’intimité de leur chambre comme l’indiquent plusieurs gravures (Planche III, fig.3,4) mais aussi dans des pièces annexes comme le cabinet de toilette (ou salle de bain privée) qui se développent à partir du XIVe siècle, dans les maisons aisées[10]. Le mobilier est assez sommaire puisqu’il est s’agit d’un coffre recouvert d’une nappe le plus souvent (Planche.III, Fig.4). Un simple banc ou une « atourneuse » (Pl.III.Fig.2) peut également servir de coiffeuse. Sur ce meuble, sont disposés les accessoires indispensables à la parure et à la toilette: les bijoux, les fards, les parfums, les postiches[11], les rubans et les peignes protégés dans des boîtes[12].  Les soins corporels sont mieux représentés dans les classes aisées comme le montre ces gravures et tableaux où les femmes nobles se font coiffer par des chambrières (PLANCHE III .  FIG.2 et 4). Si, au XIVe siècle, dans le village de Montaillou[13], l’emploi du peigne semble inexistant (d’où peut-être la prolifération des poux), de nombreuses fouilles en milieu urbain ont démontré que son usage était connu dans les couches populaires mais si les matériaux utilisés pour les fabriquer étaient sans doute moins résistants et donc moins coûteux..

Ÿ         Les parasites

 La vermine, les poux en particulier, peuplait les têtes d’une grande partie de la population qui préférait changer de linge que de se laver à l’eau. Plusieurs recettes médiévales expliquent d’ailleurs comment venir à bout des poux. Ainsi, dans le Ménagier de Paris écrit en 1393 [14], un riche bourgeois conseille à sa femme d’enfermer son linge dans des coffres afin d'asphyxier les parasites. Une autre technique d'épouillage, représentée sur une gravure planche IV, permet à une femme de débarrasser son mari des poux, à l’aide d’une brosse à poils, ligaturée sur un manche. Le poux n'est pas un signe de saleté au Moyen Age mais plutôt   un « excès d’humeur » du corps[15], tout comme la sueur. C’est pourquoi, les médecins recommandent une discipline spéciale du corps, un régime alimentaire adapté par exemple et ce,  jusqu’au XVIIe siècle . Les cheveux n'étant toujours pas lavés au XVIe s., les odeurs corporelles sont alors dissimulées par des poudres et parfums[16].

    Les premières règles d’hygiène sont instituées dans les communautés religieuses qui recommandaient le maintien de la propreté des espaces et des objets communs. Dès le haut Moyen Age, saint Colomban préconisait le lavage des cheveux[17].

Ÿ         La coiffure

      La chevelure est un élément important de la conscience de soi comme de la représentation de la personne, c’est pourquoi la coiffure est un élément à part entière du costume féminin. Prolongement du vêtement, elle indique le rang social, l’âge, le sexe, l’état matrimonial et la profession.  Les coiffures (PLANCHE V) suivent les modes vestimentaires devenant aussi extravagantes que les coiffes et autres atours[18]. Devenant accessoire de mode, il s’accorde en fonction des longueur de cheveux, de couleurs, de moyens financiers. Ainsi, à la mode des cheveux longs correspond un fort engouement pour les peignes d’ornement (le freiseau par exemple) retenus dans les chignons. Plus les coiffures deviennent savantes, plus l’outil, qui prolonge la main, se spécialise selon les opérations auxquelles il est destiné.

           Du VIIIe siècle au IXe siècle, les cheveux (blondis pour ressembler aux héroïnes des romans chevaleresques[19]) sont séparés par une raie  médiane (PL.V, fig.1) et regroupés en chignon dans la nuque ou bien sont enroulés en torsade autour de la tête (PL.V, fig.2). Au XIIe siècle, deux nattes entremêlées de rubans (et de perles) tombent de part et d’autre de la tête. Au XIIIe siècle, les cheveux sont encore tressés mais plus généralement massés en chignon dans la nuque. A la fin du XIIIe siècle et au début du XIVe siècle, les tresses sont relevées à la verticale de chaque côté des tempes(Pl.V, fig.5)[20].  Puis au XVe siècle, le hennin[21] et la cornette cachent la chevelure épilée sur le devant pour dégager le front (Pl.V, Fig.4). Vers la fin du XVIe siècle, les coiffures prennent moins de hauteur mais plus de rondeur[22].

Ÿ         Les professionnels de la coiffure

Le nombre de barbiers-chirurgiens qui exerçaient à Paris étaient relativement peu important  au XIIIe siècle. D’après les règles qui régissent la corporation des métiers à Paris (Franklin), il en existait 151 en 1292, sans doute attachés au service de personnages riches et importants. Au XIVe Siècle, certains exerçaient  dans les bains publics où les hommes se faisaient raser et laver la tête (PLANCHE VI) . Les femmes étaient coiffer à domicile exclusivement par des femmes et ce, jusqu'au XVIIe siècle[23]. Ces domestiques étaient appelées "chambrières" ou «atourneuses». La boutique du barbier, indiqué par une enseigne ornée d’un bassin,  comprenait un matériel succinct composé de bassins, de rasoirs, de peignes (en bois «lettré» ou «doré» d’après les inventaires dijonnais[24]), de ciseaux et  de flacons de parfum.

  L'usage du peigne est donc fort ancien mais de nombreux évènements sont venus influencer sa forme et sa fonction, en particulier, l'avènement de la médecine moderne. La vie en communauté ou en ville exige des règles sanitaires strictes qui sont progressivement inculquées à toutes les couches de la population. La prise de conscience de l'image de soi ainsi que l'importation de modes vestimentaires aux contacts de nouvelles populations et l'influence de modèles religieux ou littéraires ont participé à faire évoluer la simple fonction "d'ordonner ses cheveux" du peigne. D'outil, il devient accessoire de beauté.

 

LA METHODE DE TRAVAIL

Ÿ         La démarche

Le but de cette étude typologique est d’aider le chercheur à trouver rapidement des éléments de comparaison grâce à l’élaboration d’une typologie plus généraliste que celles existantes. Elle concerne la période allant du VIIIe siècle au XVIe siècle et se limite à l’Europe Occidentale. Notre corpus constitue la suite logique du travail de M.Petijean[25] qui a déjà étudié  les peignes de l’Antiquité à l’époque mérovingienne.  Les études menées jusqu’ici portent soit sur un site en particulier[26], soit sur une période précise de l’histoire et/ou sur un seul matériau[27]. Aucune étude globale n’avait encore été réalisée jusqu’à présent, sans doute par ce qu’aucun atelier de «peignier» n’a été identifié et  que le  statut de l’artisan français est difficile à cerner.     

      Par contre, A.Mac Gregor s’est déjà essayé à l’exercice périlleux de la constitution d’une typologie. Même si son travail peut nous aider pour une catégorie de peignes réalisés par assemblage, il n’est pas adapté au corpus réuni ici.  Le recours a des études étrangères, suédoises et danoises, a permis de formuler des hypothèses quant au lieu de travail de l’artisan (une place de marché par exemple). On tentera ainsi d’estimer le temps de fabrication d’un peigne par rapport aux déchets artisanaux découverts. Une partie des connaissances sur la façon de travailler des artisans en France provient du Livre des Métiers de Boileau[28] qui évoquent les règles qui régissent la corporations des maîtres tabletiers-peigniers à Paris au XIIIe siècle car les découvertes archéologiques actuelles n'ont pas permis de reconstituer une chaîne de fabrication dans son entier.

    Au travers de l’étude d’un artefact, l’archéologue touche un système de pensée. Le peigne a incontestablement une place privilégiée dans l’intimité puisqu’il  permet de mieux comprendre le rapport au corps, à l’hygiène et à la beauté. Le peigne est un document qu’il faut étudier de la manière la plus objective possible. Plusieurs questions se posent quant à sa destination. Est-il un objet de prestige, un accessoire de beauté ou un ustensile servant aux soins corporels (dégraissage et épouillage)? Les trois à la fois peut-être...

   Collectés au travers de lectures, de consultations sur Internet et d’enquêtes de terrain, les peignes présentés dans le catalogue, sous la forme d’un ensemble de fiches d’identité, ont des origines diverses. Le fait de comparer des objets exposés dans des musées ( leur nombre est plus important dans le corpus) à des objets issus de fouilles archéologiques n’est pas sans poser de problèmes. En effet, les données concernant la datation ( le décor ne rentrant pas toujours en ligne de compte) et l’origine de certains objets font souvent défaut. Les sources consultées mettent davantage en avant les qualités esthétiques des objets que leur réel usage. Sans doute, parce que jusqu’à présent il n’avait pas été envisagé d’autres fonctions que celle connue aujourd’hui.

      L’accès au matériel archéologique et muséographique m’a été facilité par les conservateurs, comme à l’unité d’archéologie de Saint-Denis, ce qui a contribué à enrichir mes observations techniques. Les collections anglaises (celles du British Museum et du Victoria & Albert Museum, Londres) ne m'on été accessibles que dans la mesure où les objets avaient fait l'objet d'une publication scientifique, dans des catalogues d'exposition.

   Différents artisans, les derniers tabletiers ou ivoiriers français, ont été contactés afin de comparer les traces d’outils laissées (sciage des dents notamment) sur le mobilier à celles laissées par l’expérimentation. Leurs documents personnels (photographies, dessins et recherches documentaires),  m’ont été bien volontiers communiqués. 

Ma visite du musée du  peigne d’Ezy-sur-Eure  a permis de comparer les méthodes de travail artisanal de la fin du  XIXe siècle et du début du siècle à celles appartenant au Moyen Age. Ce musée conserve d’ailleurs les derniers outils du «peigneux» (PLANCHE XIX) puisque la production de peignes est  entièrement mécanisée aujourd'hui. La diversité des matériaux intervenant dans  la fabrication des peignes est surprenante à l’heure où les dernières usines de peignes en corne disparaissent face à la concurrence d’industries utilisant le plastique. Au côté des conservateurs, des archéologues et des spécialistes ont été également consultés, ce qui m’a donné accès à des études inédites (le mobilier de UASD exposé par Mme Nicole Meyer-Rodrigue et celui étudié par Anne Diétrich, découvert place de la Comédie à Metz) et qui feront l'objet de publications ultérieures.

 

Ÿ        L’organisation du mémoire

1            Le mémoire se divise en deux volumes:

-         le volume I  correspond au volume de texte qui inclue de la bibliographie

-         le volume II comprend à la fois les fiches techniques (individuelles et de lots), les planches et les annexes.

 

     Le plan du volume de texte s’articule en deux chapitres principaux. Dans la première partie, l’analyse technique permettra d’une part, de définir les termes nécessaires à la description des objets et d’autre part, de reconstituer le processus de fabrication des deux techniques identifiées (peignes composites et peignes monoblocs). Puis, dans une deuxième partie, afin de mieux percevoir l’évolution des formes, la typologie proposée aborde plusieurs aspects de chacune des techniques de fabrication (dimensions, matériaux, décor...). L’économie du peigne est également un thème abordé au travers de sources iconographiques pertinentes.

Le cheminement de notre recherche est résumé par le sous-titre du mémoire, de la fabrication à l’utilisation.